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Keym : plans en vue de l’enquête publique

I. Introduction

La place Keym est le centre de Watermael. On y retrouve une belle offre de commerces et services bien utiles pour chacun. Les nombreuses terrasses des restaurants, des cafés ou des glaciers offrent autant d’opportunités de partager un moment de convivialité. Aujourd’hui, de l’avis de la grande majorité de ses usagers, il faut bien le constater, l’aménagement de la place, imaginé dans les années 70, est désuet et souffre de vétusté. Les conditions de déplacement de tous n’y sont pas optimales. Le revêtement du sol est glissant par temps de pluie et se dégrade régulièrement. La commune est intervenue par de petites réparations, mais la place Keym mérite bien qu’on s’y attarde plus longuement.

Dès 2013, la commune a entamé une réflexion en vue d’un réaménagement en profondeur de la place Keym. Le projet de réaménagement a été étudié étape par étape, avec une volonté de tenir compte de l’avis des habitants et des acteurs économiques et culturels locaux. Livraisons, convivialité, stationnement, éclairage, circulations, qualité du revêtement, etc… autant de sujets importants pour le quotidien de la place qui ont fait partie intégrante de la réflexion en vue de permettre à la place Keym, de jouer son rôle de « place du village de Watermael».


La commune introduit en septembre 2017 une demande de permis d’urbanisme visant au réaménagement complet de la place Keym et de certains tronçons de voirie adjacents à celle-ci. Le présent article vise à rappeler l’historique du dossier, à présenter le projet, les plans et à expliquer les étapes suivantes du processus. Nous espérons que vous y retrouverez toute l’information recherchée.


II. Rappel des étapes

Nous vous proposons ci-dessous un rapide rappel des étapes menées jusqu’aujourd’hui. Pour des informations plus détaillées sur chacune de ces différentes étapes, n’hésitez pas à remonter le fil de ce site internet.

2013 :

  • réalisation d’une étude de circulation et de stationnement

2014 :

  • organisation d’une réunion publique sur le thème « » à l’espace Paul Delvaux

  • organisation d’une réunion avec les acteurs économiques sur le thème « Quel avenir pour la place Keym ? – » à l’espace Paul Delvaux

  • marché public visant à la désignation du bureau d’architecture chargé de la conception du projet de réaménagement

2015 :

  • organisation d’une enquête auprès des commerçants sur la question des livraisons

  • organisation des ateliers participatifs à l’école des Cèdres

  • préparation de l’avant-projet et simulations informatiques des options de mobilité

2016 :

  • organisation d’une réunion visant à présenter les conclusions des ateliers participatifs et l’avant-projet de réaménagement adopté par le Collège

  • organisation du test de mobilité sur l’avenue de la Sauvagine

  • réalisation d’une esquisse pour la rampe d’accès au parking souterrain

  • organisation des assemblées générales de la copropriété visant à obtenir accord sur réalisation de la rampe

2017 :

  • finalisation du projet tenant compte des résultats positifs du test et de l’absence d’accord de la copropriété pour la rampe

  • introduction de la demande de permis d’urbanisme correspondant à l’avant-projet de réaménagement qui fut présenté par le Collège en 2016

III. Le projet en 10 questions

1. Les véhicules motorisés (voitures, camionnettes, motos, camions,…) pourront-ils toujours circuler et se garer sur la place ?

Oui, il sera toujours possible de traverser la place depuis les cheminements actuels, à savoir depuis Sauvagine-Thuyas et Roitelet-Gratès. Le projet prévoit que le nombre d’emplacements de stationnement (53) sera le même après le réaménagement dans le périmètre concerné.

2. Comment se fera l’accès au parking souterrain situé sous la galerie ?

La Commune a proposé de réaliser une nouvelle rampe d’accès à ce parking depuis l’avenue de la Sauvagine. La création de cette rampe nécessitait toutefois un accord de la copropriété "L'Esplanade". Une description schématique de la rampe a donc été présentée lors de l’assemblée générale de la copropriété le mardi 25 octobre 2016. Selon les statuts de la copropriété, elle devait recueillir 75% de votes favorables de copropriétaires présents. Malheureusement, seuls 69,96% de votes favorables ont été émis. La rampe ne pourra donc pas être réalisée, faute d’accord de la copropriété. L’accès par l’actuelle rampe sera donc maintenu.

3. Comment la circulation sera-t-elle organisée sur l’avenue de la Sauvagine ? Quel impact du projet pour la circulation des bus ? Les arrêts de bus seront-ils au même endroit ?

La configuration actuelle de l’avenue de la Sauvagine coupe cet axe de la place. Cette coupure est notamment symbolisée par la haie dense qui sépare la place de l’avenue de la Sauvagine. En conséquence, les passants, automobilistes ou autres, ne sont pas tentés de s’arrêter sur la place et les commerces de la galerie de ce côté ne sont pas mis en valeur. Cet axe crée également une rupture avec les commerces et services situés du côté Bégonias-Cèdres alors que ces commerces et services participent pleinement à la vitalité du centre de Watermael. Il est donc utile de chercher à les reconnecter davantage à la place.

Dans ce contexte, le projet propose de supprimer la bande réservée aux bus à partir environ de la hauteur de l’avenue du Col-Vert. A cette hauteur, les bus sont renvoyés vers la partie centrale de la chaussée.

L’idée est de pouvoir utiliser l’espace actuellement occupé par la bande bus afin :

  • d’agrandir les trottoirs de part et d’autre ;

  • de dégager les façades de la galerie tournées vers l’avenue de la Sauvagine en en particulier les vitrines des commerces qui se trouvent au rez-de-chaussée ;

  • de réduire la longueur des traversées pour les piétons entre la place et le pôle Cèdres-Sauvagine ;

  • d’agrandir la place en récupérant l’espace dégagé par la haie à supprimer, le quai d’embarquement du bus et la bande bus.

Cette modification s’accompagnera de la suppression des feux de signalisation au carrefour Cèdres-Sauvagine qui deviendra alors un carrefour classique où la priorité de droite sera en vigueur. La limitation à 30 km/h sera imposée pour tout véhicule circulant sur l’avenue de la Sauvagine à hauteur de la place Keym afin de sécuriser la circulation et les traversées piétonnes. La zone 30 sera assurée par une mise en « plateau » matérialisée par des « rampes » d’accès depuis les différentes voiries bordant la zone.

Un test de mobilité a été réalisé par la STIB en situation réelle au printemps 2016. Il est disponible ici. Ce test a été évalué par les différents partenaires de la Commune : Bruxelles Mobilité, le Centre de recherches routières (CRR), la STIB et le bureau d’architecture chargé du projet de réaménagement. L’avis était unanime concernant le résultat positif du test. En effet, la nouvelle organisation du carrefour n’aura pas de conséquence négative pour la régularité des lignes de transport en commun. Au contraire, certaines lignes connaissent un petit gain de régularité :

  • ligne 95 vers Arcades : pas de différence significative ;

  • ligne 95 vers Wiener : très légère amélioration en termes de régularité ;

  • ligne 17 vers Wiener : amélioration en termes de régularité ;

  • ligne 17 vers Beaulieu : amélioration en termes de régularité ;

  • ligne 41 vers Loutrier : amélioration en termes de régularité ;

  • ligne 41 vers Uccle : nette amélioration en termes de régularité.

De manière générale, il en va de même pour la fluidité du trafic routier.

Les deux arrêts de bus resteront répartis de part et d’autre de l’avenue de la Sauvagine. Ils seront toutefois déplacés de quelques mètres pour tenir compte de la nouvelle configuration.


4. Qu’est-ce qui est prévu pour les piétons ? Et pour les personnes à mobilité réduite ?

L’un des enjeux du réaménagement est d’offrir plus de confort et de sécurité aux piétons. Le revêtement pavé sera choisi en tenant compte de ses qualités antidérapantes. Les dénivellations et effets de bordure inutiles sont évités. La longueur des traversées piétonnes sur l’axe Thuyas-Sauvagine est réduite et un ilot « refuge » est créé au centre de cet axe pour sécuriser les traversées. Sur la place elle-même, les nombreux éléments « encombrants » qui imposent des détours aux piétons sont retirés afin d’assurer un grand confort des cheminements.

Avec l’aménagement proposé de plein pied, les personnes à mobilité réduite (PMR) profiteront d’un accès plus aisé à l’ensemble de la place et de son périmètre d’intervention. Le projet prévoit de dégager les façades de toute occupation pour créer des « lignes-guide » afin de garantir la continuité du cheminement. Des dalles « podotactiles » seront installées au niveau des traversées piétonnes. Par ailleurs, deux emplacements de stationnement réservés aux personnes titulaires de la carte européenne « personne handicapée » sont prévus, contre un actuellement.

5. A-t-on pris en compte les cyclistes ?

Les cyclistes pourront circuler selon les mêmes cheminements qu’actuellement. Ils bénéficieront de différents avantages liés au réaménagement : suppression des effets de bordure inutiles, suppression des feux, mise en zone 30 de l’axe Thuyas-Sauvagine, …


Différents emplacements d’arceaux pour vélos ont été positionnés sur la place afin de répondre aux attentes des cyclistes et au statut d’itinéraire cyclable régional (ICR) endossé par l’avenue de la Sauvagine afin de faciliter les déplacements actifs entre les différents pôles de la commune. Une première série est prévue à côté de du centre culturel Delvaux, la deuxième se situe près du Delhaize, une troisième est positionnée sur la place, à côté de l’entrée du parking souterrain, et la dernière se trouve du côté de la rue des Bégonias. Le projet porte le nombre d’arceaux vélos dans le périmètre à 31 contre 9 actuellement.


Enfin, 3 Vélo-Boxx seront aussi placés aux trois extrémités de la place pour un stationnement-vélo de plus longue durée et répondant aux besoins des riverains. La première implantation est située dans la rue des Bégonias, la deuxième dans la rue du Bien-Faire, tandis que la dernière se trouve au croisement de la rue Van der Elst et du Loutrier.

6. Les arbres seront-ils maintenus ? De nouvelles plantations sont-elles prévues ?

L’un des enjeux du réaménagement est d’inscrire la place dans le maillage vert bruxellois en renforçant fortement son caractère planté (le projet aboutit quasiment à doubler le nombre d’arbres présents dans le périmètre). Les plantations existantes ont fait l’objet d’une étude phytosanitaire. L’objectif visé est de conserver les sujets sains et adaptés à la nouvelle configuration de la place. Le projet propose de nouvelles plantations qui renforceront le caractère arboré de la place et s’inscriront dans un projet paysager.


Nombre d’arbres : 15 arbres existants seront supprimés, 13 arbres existants seront maintenus et 37 arbres nouveaux seront plantés. Total : 50 arbres après le réaménagement contre 28 actuellement !

Trois essences de plantations viennent compléter ou remplacer les essences actuellement présentes sur la place :

  • de grands sujets (Liquidambar, feuillage rouge-orangé en couronne plutôt dense de 15 à 20m de haut) soulignent le salon urbain sur toute sa longueur: ils permettent également d’inscrire le stationnement de façon nuancée dans les différentes perspectives d’entrée dans l’espace public ;

  • de petits sujets (Gleditsia, feuillage jaune en couronne aérée et ouverte, 6 à 10m de haut) s’alignent à distance des maisons de rangée qui constituent le bord Ouest de la place, servent de transition et de filtre visuel entre le domestique et le public et délimitent l’espace dédié aux éventuelles terrasses prolongeant les rez-de-chaussée commerçants ; des bouquets d’arbres en cépée (Amélanchier, feuillage rouge-jaune en couronne évasée, 6 à 9m de haut) reconstituent les fonds du salon urbain, côté rue des Bégonias et sur la placette au croisement de la rue du Bien-Faire et de la rue du Loutrier.






7. Qu’est-il prévu en matière de gestion des eaux. Y aura-t-il des fontaines ?


Les éléments de reprise des eaux de ruissellement sont intégrés au dessin de sol de la place et deviennent l’un des éléments de composition du salon urbain :


  • la ligne-guide qui suit les maisons de rangée sur le bord Ouest de la place constitue le filet de reprise bas de la place ;

  • une seconde ligne-guide, à distance du bord Nord de la place est également travaillée en ligne de reprise, où les grands formats cèdent ponctuellement la place à des grilles de fonte rectangulaires ;

  • des filets intermédiaires suivent l’alignement des grands sujets et s’inscrivent en épi, perpendiculairement aux lignes-motifs qui rythment la place ;

  • les gradins plantés du bord Sud sont également l’occasion de reprendre les eaux de ruissellement de la zone d’intervention.

  • La place Keym est au coeur d’un projet plus vaste de régulation et de gestion des eaux de ruissellement comprenant actuellement la mise en place de deux bassins d’orage, rue du Bien-Faire et avenue des Bégonias :

  • le premier se situe sous la plaine de jeu « Bien-Faire ». Il a pour but de réduire les inondations dans l’axe Bien-Faire – Keym (capacité de 4000m³) ;

  • le deuxième se situe au croisement de la rue des Bégonias et de l’avenue Martin-Pêcheur (capacité 4000 m³.

Le placement d’une fontaine sur un coin de la place est également envisagé mais le modèle de celle-ci reste à définir.


8. Y aura-t-il des bancs, des jeux pour enfants ?

Different éléments de mobilier urbain sont prévus : des bancs en pierre et en bois, des poubelles publiques, des points d’accès à l’électricité pour les activités qui se développent sur la place etc… Il n’est toutefois pas prévu d’aménager des jeux d’enfants sur la place elle-même en raison de la volonté de laisser un grand espace libre pour les marchés et activités diverses. Par ailleurs, l’aménagement d’une plaine de jeux toute neuve sera réalisé prochainement au croisement de la rue du Bien-Faire et de l’avenue Van Becelaere à 400 mètres de la place Keym. D’autres plaines de jeux sont disponibles dans le quartier notamment au parc de la Héronnière et au parc Tercoigne.


9. Quel type de revêtement est prévu ?

La place sera habillée de pavés de béton surfacés d’agrégats de pierres de teinte claire, à l’exception de l’avenue de la Sauvagine qui est en béton désactivé pour répondre aux sollicitations intenses auxquelles elle est soumise en termes de roulage.


Le pavé de base est un petit format allongé (proportions 1/3), posé en « arrêtes de poisson » sur les sols carrossables et en « aléatoire linéaire » sur les sols dédiés au séjour.

Au droit de la déclivité à l’amorce de la rue des Bégonias, le sol est travaillé en gradins qui descendent vers le parvis d’entrée de l’immeuble de logements existant, offrant ainsi une zone de plantations étagée.


Avant la commande des travaux, les points suivants seront réalisés :

- Visiter des lieux afin d’aller voir et de marquer l’accord du Collège sur le revêtement et les bancs qui seraient commandés ;

-S’assurer que les matériaux commandés sont fabriqués dans des pays respectant les normes internationales en matière sociale et environnementale.

Quatre types d’éléments, de même nature que le sol de la place, séquenceront l’intervention :

  • des lignes-guides, faites de pavés de petit format (similaire au format de base), légèrement plus clairs que la teinte de fond choisie pour la place, soulignent les cheminements carrossables ;

  • des lignes-motifs, faites de pavés de grand format, légèrement plus clairs que la teinte de fond également, rythment les espaces de séjour (devant l’esplanade et sur le parvis en gradins au Sud de la zone) ;

  • une surface-motif, distingue clairement la largeur des cheminements carrossables : le motif est donné par une série de pavés de même nature que ceux des lignes-guides, disposés selon une trame carrée régulière d’un bout à l’autre de la largeur concernée ; des assises linéaires, de la même teinte que la place mais dont la finition est adoucie, ponctuent l’espace aux endroits d’arrêt privilégié ; cette famille d’assises linéaire se décline en élément ponctuel qui intègre la ventilation du parking de la galerie commerçante, à proximité de l’avenue de la Sauvagine.


10. Qu’est-ce qui est prévu en matière de propreté et d’éclairage public ?

L’éclairage est travaillé en deux volets :

  • une base relativement homogène apportée par des éléments placés en façade, sur le pourtour de la place ;

  • des accents apportés par des mats disposés aux endroits de séjour, à bonne distance des habitations et des lieux plus « domestiques ».

En matière de propreté, l’installation de bulles à verres enterrées est prévue au croisement entre l’avenue de la Sauvagine et la rue des Bégonias. Plusieurs poubelles publiques seront également placées dans le périmètre.

IV. Les plans de la demande de permis d’urbanisme

Vous avez ici la possibilité de prendre connaissance de l’ensemble des documents faisant partie de la demande de permis d’urbanisme :

- les plans ;

- les formulaires de demande de permis ;

- la note explicative.

V. Les étapes suivantes

1. Auprès de qui la demande de permis d’urbanisme a-t-elle été introduite ?

La demande de permis est introduite auprès de la Direction Urbanisme du Service public régional bruxellois. C’est donc l’administration régionale qui est chargée d’instruire la demande de permis introduite par la Commune et, le cas échéant, de délivrer le permis.

2. Qu’est-ce que l’enquête publique ?

Annoncée par des affiches et sur le site internet de la Commune, l’enquête publique dont la durée est de 30 jours, permet à toute personne intéressée par le projet proposé de prendre connaissance d’une demande de permis et d’y réagir par écrit. Le dossier complet est consultable au point IV de cet article et sera, pendant la période d’enquête publique, également consultable au guichet du service communal de l’Urbanisme du lundi au vendredi de 9h à 12h (Maison Haute, place Gilson 2, 1er étage).


La période d’enquête publique n’est pas encore définie. Elle sera annoncée par voie d’affichage et sur le site internet de la commune.

Pour réagir à l’enquête publique, vous pourrez le faire par écrit (Maison communale, Place Gilson 1, 1170 Watermael-Boitsfort) ou par email (keym1170@wb.irisnet.be) pendant la période d’enquête.

3. Qu’est-ce que la Commission de concertation ?

La commission de concertation est une instance composée de représentants de la Commune mais également de représentants de la Région : la Direction régionale de l’Urbanisme, la Direction des Monuments et Sites, City-Dev Brussels, Bruxelles Environnement et Bruxelles Mobilité.


L’examen d’un projet par la commission de concertation est une étape dans la procédure pour obtenir un permis d’urbanisme. Ce n’est donc pas la Commission qui prend la décision finale d’octroi ou de refus de permis.


Pratiquement, la commission de concertation commence par une audition des demandeurs de permis et des personnes ayant demandé à être entendues dans le cadre de l’enquête publique. Il ne s’agit donc ni d’une réunion d’information ni d’un débat mais bien d’une audition. Ensuite, les membres de la commission débattent, « se concertent », pour rendre un avis. Particularité : comme c’est la Commune qui est demandeuse de permis d’urbanisme, celle-ci doit s’abstenir lors de la rédaction de l’avis de la Commission de concertation. L’avis émis sera donc celui des instances régionales représentées. Attention, si vous souhaitez être entendus lors de la commission de concertation, il est nécessaire d’en avoir expressément fait la demande par écrit adressé pendant la durée de l’enquête.

4. La Région est-elle obligée de délivrer le permis d’urbanisme ?

Non, la Région a trois possibilités :

- délivrer le permis ;

- demander d’intégrer des modifications au projet avant de délivrer le permis ;

- refuser le permis.

Dans chacune de ces hypothèses, la Région doit motiver sa décision, c’est-à-dire expliquer les motifs qui fondent celle-ci.

En cas de refus de permis par la Direction Urbanisme de la Région ou en cas d’impositions de conditions jugées inadaptées, le Collège des Bourgmestre peut envisager d’introduire un recours auprès du Gouvernement régional bruxellois.

5. Une fois le permis obtenu, comment est désigné l’entreprise en charge de la réalisation?

Une fois le permis d’urbanisme obtenu commence l’étape de désignation de l’entreprise chargée de réaliser. Un cahier des charges précis doit être préparé par le service des travaux publics avec l’aide de professionnels du secteur afin de mettre en œuvre la procédure de marché public visant à désigner un entrepreneur.

6. Comment va s’organiser le chantier ? Par qui va-t-il être géré ?


Le chantier sera réalisé sous la responsabilité du service communal des travaux publics qui sera appuyé par des professionnels dans sa mission. L’organisation du chantier sera définie avec l’entreprise désignée mais également les nombreux intervenants concernés : STIB, SIBELGA, VIVAQUA, Bruxelles-Mobilité, etc…


La commune proposera également la mise en place d’un comité de suivi du chantier composé de représentants des habitants, des acteurs économiques, de l’entrepreneur désigné, du service des travaux publics et de professionnels.


Afin de faciliter l’accessibilité et la circulation au sein du périmètre d’intervention, le projet sera réalisé en plusieurs phases et cherchera à minimiser le temps d’interruption du trafic autant que possible.


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